Témoignages

Des bénéficiaires de La Maison Carignan témoignent de leur expérience

Nous avons le plaisir de vous partager quelques témoignages d’individus ayant bénéficié des services de notre centre de thérapie à Trois-Rivières. Certains sont même devenus intervenants à La Maison Carignan! Avez-vous des problèmes de consommation? Donnez-vous une chance et contactez notre équipe pour effectuer une demande d’admission.

La Maison Carignan ma redonné mon père

Je m’en souviens comme si c’était hier, lorsque ma mère m’a téléphoné pour m’annoncer la triste nouvelle. Au début, je ne me rendais pas compte de ce qui se passait réellement : arriver chez moi en voyant des voitures de police, des camions et des chiens policiers. Le fait de ne plus voir mon père était très difficile à encaisser pour moi, jeune fille de 17 ans que j’étais. Ensuite, la réalité nous a frappés en plein visage, et ce, assez rapidement. Comme j’étais sous le choc, je n’ai pas été en mesure de rester auprès de ma mère. Je me suis enfuie en la laissant seule dans tout ce chaos. Le lendemain matin, lorsque je suis revenue chez moi, j’ai pris conscience de l’ampleur de cette situation dans laquelle nous étions, ma famille et moi. Ma mère a donc passé les journées suivantes au tribunal afin de soutenir mon père, qui n’était plus à la maison familiale. La vérité m’a claquée au visage et c’est à ce moment que je me suis reprise en main, afin d’apporter l’aide nécessaire à ma mère.

La Maison Carignan

Mon père a finalement été libéré afin d’intégrer la Maison Carignan. Pendant les semaines qui ont suivi, j’étais la jeune fille forte de la famille, je rassurais mon père au bout du téléphone et j’aidais ma mère à surmonter cette pente qui était si difficile. Cette épreuve devait arriver, car aujourd’hui, maintenant qu’il a repris sa vie en main, j’ai un père totalement présent, qui n’est plus renfermé dans sa chambre, dans sa bulle et dans sa dépendance. Malgré le fait qu’il y ait parfois de petites querelles, je peux maintenant affirmer que j’ai un père qui est plus que présent, et ce, pour toutes les personnes qu’il aime. Aujourd’hui, je travaille fort afin de devenir éducatrice spécialisée.

Je veux devenir intervenante

Inconsciemment, mon père est celui qui m’a aidée à choisir ma vocation, celle d’aider mon prochain, comme il le fait si bien. Je veux devenir une intervenante aussi exemplaire que lui. Je remercie mon père d’être devenu celui qu’il est aujourd’hui. C’est avec sa volonté et sa détermination qu’il est devenu un père exemplaire ainsi qu’un conjoint formidable pour ma mère. Je ne pourrais demander mieux comme père!

Merci la vie.
Élodie

Mes problèmes m’ont fait renaître

La fin de mon cauchemar a commencé, il y a maintenant quatre ans. Un cauchemar de trente longues années à errer dans un enfer de consommation destructeur. Tout d’abord, j’ai débuté ma consommation seulement les fins de semaine.

Puis, il y a eu plusieurs fins de semaine par semaine. La consommation a pris beaucoup d’ampleur dans ma vie et j’ai par la suite, fait mon entrée dans le milieu criminalisé afin de payer ma consommation qui était de plus en plus fréquente. J’ai songé à maintes reprises de mettre fin à mes jours, après avoir presque tout perdu au niveau personnel, ma confiance, mon estime ainsi que ma dignité.

Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, ce sont mes problèmes avec la justice qui m’ont permis de renaître. La justice m’a offert l’opportunité de bénéficier d’un accès à la Maison Carignan. Le processus d’une métamorphose s’est alors enclenché.

Au début, j’ai accepté de faire cette thérapie pour mon épouse, qui est avec moi depuis maintenant 26 ans, ainsi que pour ma fille de 21 ans. Par contre, j’ai vite compris que je devais faire cette thérapie pour moi.

Comme mes comportements avaient nécessairement des répercussions sur ma famille, j’ai donné le meilleur de moi-même, afin que ces derniers puissent voir les changements que j’apportais à ma vie. Pour une des premières fois de ma vie, je me suis donné à 100%.

J’ai terminé mon cheminement avec grand succès, ce qui m’a permis, non seulement de sauver ma famille, mais également de retrouver ma confiance, mon estime et de prouver à la société que je n’étais plus le même homme.

Ayant développé une grande écoute et un amour pour la relation d’aide, je suis maintenant intervenant auprès des bénéficiaires de la Maison Carignan. Je compte peaufiner mes études dans le domaine de l’éducation spécialisée, ce qui me permettra de continuer à livrer un combat contre la dépendance. Je ne remercierai jamais assez la Maison Carignan ainsi que le personnel dévoué qui m’a aidé, accompagné et guidé dans le sauvetage de ma vie. Cette équipe me donne aujourd’hui la chance d’aider mon prochain, en me permettant de travailler dans cette maison d’amour, de cœur et d’espoir.

Je suis passé d’un extrême à l’autre et croyez-moi, celui du bonheur est de loin le meilleur.

Jocelyn S., intervenant

Nous méritons tous le bonheur

Du plus loin que je me souvienne, la consommation a toujours fait partie de ma vie. Je proviens d’une famille dysfonctionnelle où les valeurs criminogènes étaient présentes. Étant enfant unique et n’ayant pas le droit d’avoir d’ami à la maison, la solitude est vite devenue mon meilleur allié.

J’ai commencé dès l’âge de 12 ans à consommer de la marijuana afin de me faire accepter par les «Cools» de mon école. Mon estime personnelle était à zéro et j’avais de la difficulté à vivre avec le fait que j’étais différent des autres. Mon surplus de poids était, pour moi, une raison de plus pour consommer.

En 2008, suite à la séparation de mon ancienne conjointe, la mère de mon fils, ainsi que du décès de ma mère, j’ai plongé encore plus profond dans le vice de la consommation.

C’est à ce moment que j’ai découvert les amphétamines. Cette drogue m’amenait à m’affirmer auprès de mes pairs. Je lâchais mon fou intérieur et fuyais ma réalité en ne voulant pas vivre le deuil de ma mère. N’ayant aucune stabilité dans mes emplois, j’ai orienté mon avenir vers le trafic de stupéfiants. À ce moment, j’avais un sentiment de pouvoir et de contrôle que je n’avais jamais eu. Plus le temps avançait, plus je m’enfonçais dans les stupéfiants et plus je négligeais mon fils de 6 ans.

En 2011, suite à de nombreux délits commis, je me suis fait arrêter pour trafic et possession de stupéfiants. La mère de mon fils m’a fortement conseillé d’aller en thérapie et c’est ainsi que j’ai trouvé la Maison Carignan. Déjà en arrivant en thérapie, j’avais le désir sincère de retrouver qui j’étais et aussi de reprendre ma vie en main.

Basé sur 5 étapes de 5 semaines chacune, j’ai graduellement repris goût à la vie. J’ai également retrouvé le père que j’étais et dont mon fils avait besoin.

Depuis la fin de ma thérapie, le 11 décembre 2011, je travaille au sein de l’équipe de la Maison Carignan. J’ai maintenant la garde partagée de mon fils. La vie n’est pas toujours facile, mais au moins, j’ai les outils nécessaires afin de gérer certaines situations plus difficiles. J’ai enfin retrouvé ma voix. Je compte faire mes études en toxicomanie afin d’aider les gens qui sont dans le besoin comme moi je l’ai été.

Tous et chacun méritons de vivre pleinement le bonheur. 

Karl D., chef motivateur

Karine a vaincu sa dépendance affective

Je suis une jeune femme âgée de 21 ans, qui avant d’arriver à la Maison Carignan, avait une grande problématique de dépendance affective. De plus, j’étais incapable d’avoir une stabilité au niveau de mes emplois et au niveau de mes relations affectives. Je n’étais pas heureuse et j’avais le mal de vivre. Malgré mon aspect fonctionnel extérieur, j’essayais par tous les moyens d’atteindre un certain bonheur. Je n’arrivais pas à être satisfaite de moi-même et je n’étais pas portée à prendre des décisions de mon propre chef. Je faisais tout pour être aimé en passant par la manipulation, l’apitoiement, la victimisation et les demi-vérités.

Un tournant majeur

Mon frère était en thérapie à la Maison Carignan et lors d’une fin de semaine de congé à l’extérieur de la Maison Carignan, ce dernier a vu ma détresse à travers ma dépendance affective ainsi que ma consommation. Il a donc fait la demande afin que je puisse intégrer la thérapie, car j’étais épuisée de survivre à l’extérieur. Malgré mon insécurité face à l’inconnu, j’ai pris la décision de me rendre à la
Maison Carignan et je m’étais réconfortée en sachant que j’avais la présence de mon frère là-bas.

Un cheminement bénéfique

Tout au long de mon cheminement thérapeutique, j’ai énormément travaillé ma dépendance affective. À l’aide de plusieurs rencontres individuelles avec mon intervenant favori, Daniel Chalifoux, et à l’aide de plusieurs moyens qui m’ont été apportés, j’ai su apporter un changement à ma situation. J’ai adoré mon expérience ici, à la Maison Carignan, bien que ce fût très difficile par moments. Tout au long de ma thérapie, j’ai également travaillé mon perfectionnisme et mon authenticité en enlevant graduellement mon masque de gentillesse extrême. Je compare l’endroit à l’école de la vie, car ils m’ont appris à m’aimer pour qui je suis, à m’exprimer correctement, à me responsabiliser et à m’assumer pour la personne que je suis.

La vraie thérapie

Certes, la vraie thérapie commence à l’extérieur et malgré mes craintes, j’ai hâte de continuer à cheminer et de tout faire pour atteindre mon objectif chaque jour : être heureuse. Merci aux intervenants, à ma famille et à mes amis qui m’ont encouragée et aidée à me retrouver.

Karine C., résidente

La Fête des Mères

Je me souviens très bien de ce dernier petit verre,
Ce rhum qui m’a fait perdre l’amour de ma vie
Ce petit verre qui depuis me fait parcourir l’enfer,
Celui-là même que ce soir je maudis

Je me souviens bien de ce moment précis
Où je croyais tout contrôler, moi, l’irréprochable
C’est pourtant dans ce garage me croyant à l’abri
Que j’ai commis ce geste impardonnable

Ce petit verre de rhum fut de trop
Cette ivresse tant convoitée pourtant si empoisonnée
Ce tout petit verre me fit tomber de haut
Et m’a fait perdre ma bien-aimée

Mon amie, mon cœur, ma dulcinée
Ô combien ta présence me manque
Par ces nuits froides en début d’été
C’est ta chaleur d’autrefois qui me hante

Pardonne-moi ma belle et tendre amour
Puisque pour ce petit verre je nous ai trahis
Tu habites mes pensées à chaque jour
De l’aurore à l’aube tout en passant par la nuit

Stéphane L.

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Information

La Maison Carignan inc.

7515, boulevard Parent

Trois-Rivières, QC 

G9A 5E1

Téléphone : 819-373-9435

Télécopieur : 819-373-7727

Sans frais : 1-877-373-9435

Courriel : info@maisoncarignan.qc.ca

Admissions

Du lundi au dimanche, de 8 h à 17 h


Administration

Du lundi au vendredi, de 8 h à 17 h


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